Les ateliers d'écriture sont là pour vous donner de nouvelles pistes afin que votre imaginaire puisse découvrir de nouveaux territoires.
Il arrive cependant qu'un jour, même au coeur d'un atelier passionnant ... paf : panne d'inspiration.
La proposition de l'animatrice ne vous plaît pas, ou n'éveille rien. Votre cerveau est en mode encéphalogramme plat... C'est le vide.
Pas de panique !
1-ça arrive à tout le monde, un jour ou l'autre, alors on compatit, mais on n'en fait pas un drame.
2-Attention au censeur intérieur. Vérifiez si vous exigez de vous-même d'écrire un BON texte : c'est souvent cela qui bloque.
Oui ? Vous voulez être Colette, Baudelaire et Hugo à la fois ? Trop de pression ! Permettez-vous de faire un texte léger, qui certes ne marquera pas l'histoire de la littérature mais qui vous AMUSE ou vous LIBERE ... il sera toujours temps un autre jour de vous montrer plus éloquent.e
3-Profitez-en pour parler de ... autre chose. Qu'est-ce qui vous passe par le crâne juste là, maintenant ? Et si ce qui vous vient, c'est votre énervement contre cette proposition d'écriture qui ne vous a pas inspiré.e, voire contre l'animatrice, pas de soucis ! Elle est passée par là, elle connait le problème, alors osez jouer pleinement avec votre agacement et l'exprimer sans retenue.
Ou alors ... faites votre petite histoire de l'écriture
-Sur quoi avez-vous écrit ? (supports) Rappelez-vous, depuis tout petit...
-Avec quoi avez-vous écrit ( par quels moyens) ...
-Pourquoi écrivez-vous ?
Vous allez voir, cela va fluidifier votre inspiration...
Voici le petit texte ___çu par une participante qui se sentait un peu dé___fite, de ne pas parvenir à répondre à une proposition.
Je suis ___fuse
Malgré ce nouveau ___finement, qui devrait m’inciter à écrire ___tinuellement, je suis ___trainte d’admettre un blocage in___préhensible et sans commune mesure.
Je reste ___plètement inerte devant ma page blanche et le sujet de la semaine.
In___testablement ___ditionnée par le ___cert des politiques sur ces cir___stances ___sternantes, je vous ___fesse que je n’ai plus la moindre ___fiance en moi.
Me ___fisquer les ___fitures qui sont à ce jour ma seule ___solation serait ___traire à toute éthique et me ___fronterai à un in___fort ___sidérablement injuste.
Alors, que faire ?
___server un peu d’espoir ?
___spuer ces temps modernes ?
___spirer ___tre ce virus et attendre le ___trecoup de mes actes in___sidérés ?
Suis je ___damnée à attendre une ___clusion heureuse de ce chapitre ? Bon, mais encore ___bien de temps ?
___seilleurs ! Soyez ___structifs ! Le temps n’est plus aux ___troverses, vous en ___viendrez !!
La maison de papier me brûle la cervelle.
Le jeu de la dame me laisse cir___specte .
Et moi je reste in___solable !
Rien n'oblige à être _____forme aux propositions et à se _____porter de manière ____formiste. Ces jeux de syllabes, qui sont une forme _____traignantes, mais pas si ________, de se remettre à écrire !
Merci V. de cette belle leçon d'écriture.
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